samedi 28 juin 2008

Girolata




Samedi 28 juin

Réveil difficile, nous avons subi la houle d'ouest toute la nuit. Pas évident de dormir lorsque l'on se fait balotter de gauche à droite dans la couchette.
Nous avalons un petit déj rapide et levons l'ancre pour le large. Dès notre sortie de la crique la houle devient plus importante. Effectivement, la météo avait raison, houle de ouest de 1.5m. Nous décidons de passer la journée à la Girolata dans les splendeurs de la réserve naturelle de la Scandola, où là le bateau est au calme et nous aussi.
Une fois amarré aux bouées, nous voyons un bateau à moteur équipé pour la pêche en haute mer. On s'approche et Cédric leur demande des conseils, trucs et astuces pour attraper du poisson.
Nous avons pas posé la première question que nous nous trouvons sur le pont du bateau avec un verre de vodka pomme à la main. Il est a peine 11h00! Quatre joyeux lurons voyagent une semaine ensemble et chassent le gros. En même temps, 2 amis Corses sont également de la partie. Les blaques fusent et sur le coup des midi, la bouteille de Vodka est morte! Quelle ambiance et quel mélange, Corses, Provancaux et Suisses! Le temps de s'inscrir à la capitainerie, nous sommes invités pour le midi. Grillades, salades, et pinard!
L 'après midi nous partons avec l'annexe sur une petite plage déserte à quelques centaines de mètres du port. Là notre équipe nous montre comment pêcher les oursins et Cédric creuse les trucs pour pêcher du gros.

Calanque de Piana











Vendredi 27 juin

Au levé, nous voyons frétiller des nuages de vifs à la surface. Le bruit est tel que la pluie sur l’eau.
Nous nous dirigeons vers les calanques de Piana. Les rochers se font rouges orangés. Au passage du Cap Rossu, nous filons plein vent arrière, nous avançons à 6 nœuds. Cédric tire sur la ligne de traîne, elle résiste. On a un hôte au bout ! Notre troisième thon. Dans le même temps, nous voyons un aileron sortir de l'eau. Il est souple et se plie. Nous apprendrons que c'est un poisson lune! Puis nous visitons deux petites criques successives qui sont entourées de magnifiques falaises dans les tons chauds. Dans la deuxième nous posons l’ancre. L’eau a 25°. Cédric est retourné plongé équipé de sa bouteille.

Chinui




Jeudi 26 juin

Après un avitaillement à Cargèse, nous mouillons dans la baie de Chinui devant le Club Med. Durant tout l’après-midi, nous avons les activités du Club autour de nous telles que la planche à voile, les catamarans, les jets skis.
L’eau est turquoise et claire ce qui aide à repérer les quelques méduses, berk !Le soir, nous nous endormons aux sons et musiques des animations du Club.

jeudi 26 juin 2008

Anse de Figiera







Mercredi 25 juin

Nous sortons la traîne lors de nos navigations le long de la côte mais il n’y a pas de poisson en Corse !
Nous passons la passe des Sanguinaires en tirant des bords avec le vent au près…..sans souci.
On se régale des mouillages car on est tranquille voire seul comme ce soir dans l’anse de Figiera.
Les températures deviennent si clémentes le soir que nous profitons de nous doucher sur la plage arrière. Plus besoin de faire du yoga dans notre placard à balai !
C’est vraiment les vacances d’été.

Baie d'Orzu







Mardi 24 juin

Nous partons de la baie de Cupabia dans la matinée. Nous filons au large de la baie d’Orzu. Cédric propose d’y faire un saut pour aller voir la paillote à « Francis ».
Nous jetons l’ancre vers 11h00. Nous profitons de l’eau claire et turquoise pour se baigner autour du voilier.
En fin de journée nous allons sur la plage à l’aide de l’annexe où trois paillotes sont montées. Une p’tite glace à l’eau…..et marchons le long de la plage.
Finalement nous restons pour la nuit ici. C’est bien la première fois que nous avons fait si peu de milles en une journée. Nous sommes que deux voiliers au mouillage et la plage est pratiquement déserte, c’est tranquille !
Le soir nous mangeons du poisson et des gambas grillés dans la paillote « Chez Eric », l’accueil est très sympathique.

Cupabia




Lundi 23 juin

C’est beau la vie, nous allons de crique en crique. La côte ouest de la Corse est splendide et elle s’y prête bien. La chaleur est imposante car il y a peu de brise. Nous sommes donc mieux sur le voilier que sur terre où l’air se fait étouffant.
Aujourd’hui au départ de Scoglio Bianco, nous faisons un petit détour par la Conca puis une escale à Propriano pour nous ravitailler. Nous profitons d’acheter les beignets au Brocciu, un vrai délice !
Nous continuons notre route et atterrissons dans la baie de Cupabia. Nous chaussons nos palmes et nageons jusqu’à la plage.
A la nuit tombée, nous voyons depuis le voilier, des feux s’allumer sur la plage et entendons les jeunes faire la fête. Ça sent les grillades.

Scoglio Bianco
















Dimanche 22 juin

Nous faisons route pour Scoglio Bianco, cette crique nous a été conseillée par Fabien sur le voilier Chionis. Nous naviguons au moteur car nous devons recharger la batterie, les voiles sont au chômage.
Nous arrivons dans la crique, entourée de granite gris et blanc sculpté par le vent et la mer, inspirant à imaginer des visages ou des animaux. Nous sommes prudents à l’approche car des hauts fonds sont signalés.
Le mouillage n’est pas des plus évidents car nous devons composer avec le fond rocheux et sableux, avec plus de 10 mètres de fond, et la largeur de la crique qui n’est pas bien grande.
La mer, ici, à 22°, Première baignade pour Eloïse. Cédric s’équipe de sa combinaison intégrale et part en plongée sous marine pour inspecter les fonds. Il remonte avec un trophée ; une cuillère à soupe……..ça tombe bien, l’autre jour nous avons perdu une fourchette lors de la navigation.La météo nous offre une vie douce. La chaleur est présente invitant à la baignade. Le vent est calme conviant aux mouillages.

Roccapina 2






















Samedi 21 juin

Le matin l’anse est plongée dans une brume qui rend le moment magique. Vers 9h00 tout se dissipe laissant apparaître les magnifiques couleurs de l’endroit.
Nous rejoignons la plage à la rame, pour marcher en direction de la tour. Nous avançons sur les sentiers non balisés dans le maquis dense. Après plus d’une heure de marche, la chaleur se fait lourde et nous n’avons pas trouvé celui qui mène à la tour.
L’après-midi est consacré à la lecture, et une partie à la bronzette sur la plage et trempette.
En fin de journée, nous partons à nouveau à la recherche du sentier pour monter à la tour. Après plusieurs essais à gauche, à droite, escalader des rochers, se frayer un chemin parmi les branches, nous arrivons enfin à la tour. Maaagnifique vue sur l’anse. La descente est beaucoup moins longue et beaucoup plus facile car nous repérons le sentier balisé qui nous mène droit sur la plage. Cédric retourne au bateau à la nage, l’eau a un petit 20°.Nous passons notre deuxième nuit à Roccapina.

Roccapina







Vendredi 20 juin

Départ de Bonifacio, notre but est de se trouver une crique protégée du vent d’Ouest. En sortie du port Eloïse est à la barre et en se retournant aperçoit une fumée non habituelle sortir de l’échappement du moteur. Petite poussée d’adrénaline que se passe-t-il ? Le moteur va-t-il nous lâcher ? La fumée ne sent rien et paraît claire. Cédric nettoie le filtre d’entrée d’eau. Remise en marche du moteur, ouf tout fonctionne à nouveau correctement.
Nous tirons des bords en direction de l’anse de Roccapina. Après quelques heures de navigation, à notre grand étonnement, le brouillard. Sortie des pulls et vestes. L’air est frais, nous en avons marre des habits chauds ! Nous le traversons durant une vingtaine de minutes puis il se dissipe. La mer nous apporte toujours des surprises de tout genre ! Il est obligatoire d’avoir un grand sens de l’adaptation. Une fois l’ancre posée dans le fond sableux de Roccapina, nous pouvons contempler ce magnifique endroit fabuleux ; eau turquoise et claire, chants des cigales, tour génoise dressée en haut de la crête rocheuse. On y est bien !

vendredi 20 juin 2008

Bonifacio




Jeudi 19 juin

Nous prenons notre petit-déj. secoué par le vent à Porto Pozzo. Puis nous décidons de quitter les Bouches de Bonifacio et donc les îles dans les alentours car c'est un vrai couloir à vent.
Nous mettons le cap sur le port de Bonifacio. Naviguation avec du vent au près. Notre Bavaria avance bien et ratrappe un voilier parti en même temps que nous du mouillage. Une vraie régate!
A midi nous sommes amarrés à Bonifacio. Nous retournons nous ballader dans la ville et flâner dans les boutiques.
Au port, nous croisons des français déjà rencontrés à la Maddalena. Nous partageons une bouteille de flétri. Ils remontent aussi sur le Nord, peut-être que nous serons à nouveau voisin de port.

Porto Pozzo







Mercredi 18 juin





Nous avons passé une bonne partie de la journée avec Fabien, Laurent et Matilde, trois marins voyageant ensemble en belle union. Nous avons partagé de super moments en leur compagnie. Durant l'apéro dans notre bateau, un grand bruit retenti à l'avant. Nous sortons précipitemment pour voir ce qui se passe. Un Bavaria de 30 pieds vient de nous percuter en s'ammarrant. Notre feu avant est cassé et coule au fond du port. Vu que c'est la même marque de bateau, un échange de feu nous a permis de réparer les dégats.




Vers 16h00 départ de la Maddalena en direction de Porto Pozzo au mouillage pour y passer la nuit. Arrivé dans cette grande baie, nous posons l'ancre, mais le fort vent nous chasse l'ancre, nous sommes donc obligés de la relever et nous nous mettons à une bouée. Le vent reste fort une bonne partie de la nuit et fait dancer notre bateau créant des bruits qui nous ont perturbés notre sommeil.

mercredi 18 juin 2008

Cala Cavetta - La Maddalena











Mardi 17 juin

Le réveil se fait sous un ciel bleu mais la météo annonce des pluies. Nous tentons notre chance en direction d’un mouillage des îles de la Maddalena mais à mi chemin nous virons pour le port de la Gavetta sur l’île principale de la Maddalena. Les nuages arrivent et se font noirs.
Une fois amarré, nous louons des vélos pour faire le tour de l’île, le temps s’y prête bien.
Les routes sont désertes et les odeurs de maquis sont intenses. Quelques arrêts dans de belles criques turquoises jalonnent notre parcourt.
En fin d’après midi nous rencontrons une équipe de français sur un Bavaria….nous y faisons la liste des plaintes sur Bavaria, échangeons des programmes informatiques et partageons un verre de Ricard…Le soir toute l’île se retrouve aux bistrots pour le match Italie-France. Quelle ambiance sur les terrasses

Porto Pozzo

















Lundi 16 juin

Ce fut une nuit paisible. Nous quittons le mouillage et passons à nouveau vers ce beau voilier de luxe. Nous montons en direction de la Maddalena. Aujourd’hui, nous ne sommes pas les seuls à naviguer et croisons de près de belles unités.
C’est toujours un plaisir de filer entre ces îles car le vent est soutenu et la mer reste belle. Dans l’après-midi, nous nous enfilons dans une baie d’1 mille de long entrant dans les terres, Porto Pozzo. Nous posons l’ancre au fond de la baie. C’est tranquille, nous sentons dans l’air le maquis apporté par la brise et chanter les oiseaux. Le reste de la journée est dédiée au bronzage et à la lecture.Le soir, la lune se lève et donne une atmosphère féérique





Porto Rotondo
















Dimanche 15 juin

Nous profitons de notre voiture pour sonder la mer plus au nord. Est elle calme ou agitée, y t’il du vent et quelle force ????
Nous disons au revoir à Pino et son figlio, gérant sympa et cool du port. Nous partons à midi de Baia Caddinas, le vent décidera de l’endroit de notre atterrissage. Autour des nombreuses îles et caps du golf de Congianus, le vent se fait capricieux. Vent arrière et voiles en ciseaux en sortant du golfe d’Aranci nous passons à un près serré après le cap Figari et des variations entre 9 et 20 nœuds. La mer se fait plus forte et la navigation moins plaisante. Nous tirons des bords en direction de porto Rotondo. Derrière celui-ci se trouve un mouillage bien protégé où mouillent déjà quelques voiliers. Le parcours qui nous mène au mouillage, est jalonné des plus beaux bateaux que l’on peut rencontrer sur la mer. He oui, c’est la Costa Smeralda. Nous faisons office d’annexe dans cette région.
Cédric saute à l’eau pour aller vérifier la bonne tenue de l’ancre car le vent souffle.La nuit tombée, tout est calme, LE gros a allumé son mât de haut en bas ainsi nous pouvons contempler ses cinq barres de flèche, on dirait la Tour Eiffel !